Hello à tous !
On a remis ça, un petit tour de France moto cet été.
Un retour aux sources du plaisir en deux-roues.
6000 bornes de routes viroleuses et de claques paysagesques à chaque détour de virage.
Arrivé jeudi soir dans la nuit, vers 23h30, ou je croise pom, ol' et Christophe qui reviennent de reco de nuit. Découverte des emmerdes sur l'amorto de Ol', ce qui laisse entrevoir un premier rallye bien galère.
1h’ du matin, Golhinac, dans l’Aveyron, un samedi 14 juillet.
Un petit groupe de gens derrière une table et un chrono, des bénévoles, tous, qui remplissent un carton avec des chiffres, des heures, des tampons. En train de chauffer, la roue avant posée sur une ligne peinte au sol, une moto, la numéro 246, avec mon cul dessus.
Bziiiiiiiiii…
Le bruit de l’injection qui s’enclenche très faiblement. On connaît tous ça quand on a une moto récente, un bruit auquel on ne fait plus vraiment attention…
Mais là, pour le coup, ça m’intrigue, je ne l’ai pas, ce bruit.
Merdum, j’en ai marre, je suis crevé d’avoir poussé la moto pour rien, il est près de 2h’ du matin, et je n’ai plus aucune raison pour rester éveiller vu que le rallye vient de se finir prématurément pour moi. Je comate doucement en regardant s’élancer les classiques pour la 2ème spéciale de la première boucle de nuit… La fatigue me prend, je commence à avoir froid, la loose, je ne vais pas pouvoir finir…
Du coup j’ai le temps pour me remémorer les meilleurs moments de la journée. C’était pas si mal que ça finalement !
Tuuuut, tuuut, tuuuut, tuuuuuuut….
Le formidable bruit du réveil matin.
On l’a tous maudit au cours de notre vie, cet horrible bruit.
Mais pour cette fois, je suis content de l’entendre…
Ça faisait un mois que j’attendais qu’il sonne ce machin, depuis la fin du rallye de la Sarthe.