3000 bornes en gex - test d'endurance [très long+50 photos]

Date 19/8/2004 16:11:00 | Sujet : Gros trip

Et bien voilà, les vacances touchent à leur fin pour ma part…
Le petit goût d’amertume que tout le monde connaît est en train de remonter lentement sur les papilles, regrets à peine dissimulés, regard vague perdu dans le vide à la recherche des bons souvenirs encore trop présents.
Hmmm, autant coucher ça sur le clavier, ça m’aidera à ne pas ressasser en vain tous ces moments que l’on a pas envie de laisser s’enfuir. Là je les capture sur l’écran, ils n’iront plus très loin !

Bon, alors je vais vous conter la partie moto de ma petite balade, le premier test d’endurance pour le gex :)

Pas mal de raisons m’ont empêché de mettre en œuvre un gros, gros tour comme l’année dernière. Je me suis donc « contenté » d’une boucle beaucoup plus courte, mais avec la prétention de profiter un peu plus du paysage et des coins visités. Paris en partie réussi quand je compte mes photos. Plus du double par rapport à l’année dernière, sur une période deux fois plus courte ! Par contre si je jette un coup d’œil au kilométrage, je m’aperçois que j’ai eu la même moyenne… Gloups, plus de temps passé à côté de la moto, même moyenne kilométrique… Hmm, j’espère ne pas avoir croisé trop trop de radars automatiques dans l’histoire… Le gex ça roule vite et bien, j’en suis maintenant persuadé, exit les délires avec l’ER5, on peut faire tout aussi bien avec une moto plus sportive et soit disant « moins adaptée ». Plus de 3200 kilomètres en 5 jours, ce n’est pas trop mal.

Venons en au fait, paf, départ !



Premier jour de roulage : 600 kilomètres


Pour un premier test longue durée, je commence doucement : je dois rejoindre xavrdtp qui m’a gentiment invité dans sa maison de campagne, près de Neuvic, dans le Limousin, pas spécialement loin de mon point de départ en fait. Et comme chaque motard le sait, la ligne droite n’est pas forcément le meilleur chemin pour rallier un point à un autre. Le plus court certes, mais pas le plus amusant. Torturons donc un peu l’itinéraire pour l’adapter à monsieur plaisir.
Crouic !
Ah oui c’est mieux comme ça !
La moto affiche 24.400 kilomètres à peine, possède un pneu arrière neuf, sort de la révision, bref, prête pour un bon petit voyage ! Le chargement du bordel s’effectue aussi facilement que sur l’er5, malgré l’absence de crochets sous la selle. On arrime tout ça plutôt deux fois qu’une (un vague traumatisme concernant les duvets), et roule ma poule, direction les premières montagnes de notre Auvergne bien aimée !
Vrpp, vrrpp, ça monte, ça tourne, c’est beau, ça penche, c’est magique ! D’ailleurs ça se transforme très vite en « wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », rapport poussés à fond, passages plein angle et quelques frottages de sliders par ci par là. Oui je sais, « et le paysage dans tout ça » ? Boaf, connais déjà ! :D
Allons y donc gaiement ! M’enfin c’est beau quand même, je n’ai pas pu résister au plaisir de vous faire quelques photos.











Je repasse par la fameuse « course de côte », ma première fois avec la Suzuki et là… Trop fort, la route est préparée pour la course, avec pneu et tout le toutim le long de la piste ! Idéal pour être encore plus en confiance et passer tout ça comme un goret malgré le pneu arrière pas encore rodé !



D’ailleurs à mon rythme, je commence à désespérer : pas un seul païlote pour jouer avec moi. Quelques groupes de touristes croisés ici et là, deux trois débutants visiblement, mais pas un seul motard ou motarde pour jouer à celui qui a la plus grosse… Dommage, ça aide toujours à pimenter le parcours ce genre de délire.
Bon voyons voir, mais mais, qu’est-ce que c’est que ce paysage magnifique ? Ouuuuuuh, nom de diou, ça faisait une éternité que je n’étais pas venu au Puy Mary, et c’est ma première fois en bécane ! Raaaahhhhhhhhhhhhh, je vous laisse admirer, no comment :









Mais il faut bien redescendre… Pour s’émerveiller sur l’architecture de certains villages ! Finalement, il n’y a pas que les paysages montagnards qui flattent l’œil, suffit juste de savoir s’attarder et de prendre le temps de déambuler dans ces petites rues. La curiosité du jour d’ailleurs, « Collonges-la-rouge », à arpenter absolument à pied (pour ceux qui ne saurait pas, l’opération consiste à délaisser la moto un instant, c’est pas facile au début, j’ai eu du mal !)!





Vroum, on continue de remonter le long de la région Aquitaine, sur une route qui offre des courbes superbes, des courbes rapides… très rapides même ! Problème au dessus de *** km/h avec le Bagster, je ne peux pas me cacher derrière la bulle et ça m’arrache la tête ! Baaah, ça va me « brider » pour le reste du voyage, tant mieux. C’est du pur paysage Limousin, des collines peu torturées, pas très hautes, que le bitume contourne allègrement, d’où ces routes à sportives. Un vrai régal ! Fin de journée, il va falloir penser à rallier le point de chute ! Je prépare la dernière étape en prenant les derniers rayons au sommet du mont Gargan. Hmm, il me reste quelques kilomètres de très très bons virolos, ça va swinguer jusqu’à Neuvic !











Là je vous propose de faire un petit saut dans l’espace temps, parce que le dimanche en compagnie de mes hôtes ne cause pas moto, donc hop, wiizzzzz (super bruit à la bouche), et nous voici directement catapulté un lundi matin ! C’est pas beau la narration ?
J’ai décidé un peu au pif le dimanche soir de ma destination, étant encore dans l’expectative concernant ma destination. Bon, ça sera les Alpes Suisses !
Hmm, l’année dernière j’avais été bien déçu par ces Alpes par manque de temps (seulement 3 cols si je me souviens bien). Il est donc temps de rattraper ça ! Suffit juste de retraverser la France, allez hop !

Deuxième jour de roulage : 500 kilomètres


Départ de Liginiac assez tôt si je me souviens bien et gazzzzzz, il faut absolument rallier le pied des Alpes avant la tombée de la nuit ! Mais passage par les virolos obligatoire, sinon la mission serait trop facile !
Petit passage touristique par Bort les orgues, tant que la chaleur rend le port du cuir supportable !



Et on repart gaiement !
Les routes se suivent et ne se ressemblent pas. J’enchaine longues courbes et longs passages de virolos serrés. Un vrai bonheur, j’ai la banane sous le casque, et je prend tellement mon panard que je ne m’arrête plus pour les photos. Mais la chaleur commence à se faire sentir, bien lourde, aux alentours de midi… pfff, il faut trouver un remède à ces 27 degrés à l’ombre. Hmmm, et pourquoi pas une chtite rivière qui serpente le long d’un chemin ? Ahhhh, trop dure la vie, je me débarrasse du cuir et zou les pieds au frais dans l’eau !
Je reste longtemps à contempler la flotte qui dévale, bien fraîche, avec le soleil qui tape au dessus des feuillages. J’ai connu des vacances bien pire :D
Bon en même temps si vous regardez ces photos alors que vous êtes au boulot ce n’est pas de ma faute, alors ne venez pas râler par la suite, merci ;)





Allez hop, revroum sur quelques petites routes ennuyeuses longeant une région marécageuse, après avoir dépassé le Beaujolais, pour se rapprocher au maximum de Chambéry. Mais le soir tombe, il me faut un camping ! J’atterris au hazard dans un camping municipal euhhh, « charmant ». Déjà la petite vieille qui m’accueille me fait un peu peur, avec sa robe de chambre rouge et bleu avec des fleurs ignobles… Uuughhhh, elle n’arrête pas de me regarder de travers, doit pas aimer les motards la p’tite dame ! Ah oui bien sûr euuh, douche payante ? ben mince alors, première fois que je vois ça ! D’autant que ce n’est pas donné ! Ah pardon, il y a des éboulements ? Ah ok c’est gentil de me donner un emplacement à la limite des barrières de sécurité, juste sous la montagne ! Hmm, 10 emplacements, tout est mort, l’ambiance fait froid dans le dos avec toutes ces personnes qui vous décochent des regards de traviole mais pas un seul « bonjour ». Allez on déplie vite fait histoire d’avoir une bonne nuit de sommeil ! Hmm, c’était sans compter les trains qui passent juste à côté ! Trop fort ce camping, ça donne envie :D !





Troisième jour de roulage : 580 kilomètres
Peut-être mon meilleur souvenir.
Toute une journée passé sans jeter un seul coup d’œil à la carte, une déambulation au hasard des panneaux et des paysages. Un vrai régal !
Le mode d’emploi ? C’est tout bête : oohhh, regarde un panneau « col de machin-chose », ben allez hop, on y va ! Quand on est en haut, on redescend de l’autre côté, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la journée s’achève ! Du coup je n’ai aucun road-book à vous montrer pour cette journée, j’ai tout fait au pif sans réellement retenir les endroits où j’ai pu passer ! J’ai bien quelques noms en tête, mais je n’ai pas envie de les chercher sur une carte, ça va casser la magie de la chose :)
J’ai juste compté les cols, 10 dans la journée, et j’ai profité un maximum du paysage et de l’ambiance qui m’entourait (sans compter le bouffage du bord des pneus, mais ça c’est toujours sous entendu…).
Attention amis parisiens, certaines photos peuvent faire mal, voir très très mal, vous êtes prévenus ! ;)











Matinée au poil, avec une température qui redevient vite suffocante vers midi ! Tiens, si je retentais le coup de la rivière ?
Yeah, un endroit magique, c’est beau, ça rafraîchit les pied, ahhh, faut que je me jette à l’eau !
Un gros « splash » et 7.52 secondes plus tard j’étais déjà dehors, venant de justesse d’échapper à la noyade par tétanisation des muscles :D
Oula, les torrents de montagne dans les Alpes sont coriaces, ça doit être en partie de l’eau provenant de la fonte des neiges, je suis sûr qu’elle n’était même pas à 10 degrés. M’enfin ça fait quand même du bien… Ahh, du bon temps quoi, je ne me croyais pas capable de glandouiller autant alors que le ruban de bitume m’attend à moins de 30 mètres !



Le début d’aprem’ nickel, tout pareil, temps de rêve et puis… ça commence à se gâter alors que l’après midi avance ! Gloups, je n’avais jamais côtoyé des éclairs de si près !!! Au col de l’Iseran, dans une ambiance fantastique créée en partie grâce à cet espèce de vieux monastère plongé dans la brume, j’entend grogner le tonnerre, près, très très près. Quelques minutes plus tard, le ciel se déchire pour laisser échapper quelques éclairs qui viennent frapper le sommet ! Superbement flippant ! J’ai rangé l’appareil en catastrophe et je suis reparti sans demander mon reste, ça fait tout drôle ! Le bruit est incroyable à cette distance (euuh, aucune idée de la distance d’ailleurs, mais à part que c’était beaucoup trop près à mon goût !).
L’avantage de ce temps pourrave par contre, c’est que j’ai du croiser maximum deux voitures et trois vélos ! J’avais toute la chaussée pour glissouiller à mon aise en sortie de virage :D



















Allez, après ces petites émotions, dodo dans un hôtel cette fois, tous les campings sont fermés ! (bon je m’y suis pris un poil tard…)

Quatrième jour de roulage : 660 kilomètres


Allez zouuuu, cette fois ci direction la Suisse et ses montagnes !
Bon, j’avoue lâchement, ça a été un passage plus qu’éclair, manque de temps une fois de plus ! Au passage je fais un coucou à tous les ptis suisses du forum, z’avez un bien beau pays ! Bon, d’autant que ça commence côté Alpes alors c’est le bonheur assuré. Tournicoti, tournicota, entre les chalets suisses et leur routes un poil mal entretenues. Quel bonheur également de découvrir des panneaux montrant un motard en pleine bourre avec un message équivalent à « t’es sûr de vouloir venir rouler sur nos routes ? » Charmant accueil, vraiment…





D’ailleurs je découvre le calme tout relatif des motards suisses face à mon impétuosité latine. Yeah, un R1 devant moi, je le rattrape (facilement cela va de soi :D). Route viroleuse à souhait, le pilote devant moi est équipé full combarde avec slider etc, c’est bon, c’est un client sérieux ! Je vais ENFIN pouvoir me tirer une vraie bourre ! Je me colle derrière à grand coup de « vabroum vabroum » énervé, histoire de lui faire comprendre. Merde. Y bouge pas ! J’insiste, je le double, ralentis, fais hurler la mécanique. Que dalle. Je ne sais même pas si j’ai réussi à le réveiller ! J’avais l’air fin à faire le guignol à côté de lui, il n’a pas bougé d’un cil ! Bon, ben désolé l’ami, à un de ces quatre et gazzzzzz ! Les routes sont trop belles pour y rouler façon escargot !
Les paysages méritent le détour aussi, comme toujours :













La suite se complète par un petit passage un peu lourd par quelques grosses aglomérations, mais qui me permet de rallier le sud du sud de l’Allemagne, avec quelques routes croustillantes ! Et là pareil, quelques motards en hyper sports qui se trainent comme des larves ! « Mais mais mais, vous avez vu les routes où l’on roule ??? Bougez vouuuuuuuuus » ! Ben non, aucun n’entendra mes appels désespérés, sont beaucoup trop sages ces garçons…
Dommage, c’est beau et ça tourne sévère !





Je fini la journée à visiter Colmar que je ne connaissais pas (avec un vrai camping municipal sans douche payante, lol)! Franchement, la région est « très moyenne », mais le centre ville vaut le coup d’œil, c’est réellement beau, je ne connaissais pas. Dodo, car demain, une grosse journée m’attend, il va falloir se rapprocher un maximum de la Bretagne, gloups, je cauchemarde déjà en pensant aux routes qui m’attendent !

Cinquième jour de roulage : 900 kilomètres




Yihaaaa, je commence la journée par les routes du ballon d’Alsace suivi du ballon des Vosges ! L’année dernière ce passage m’avait beaucoup plus ! Je vais en plus pouvoir me faire les routes que j’avais raté, plus deux trois autres que j’avais bien aimé ! Aussi tôt le matin c’est un vrai régal ! Les routes sont quasiment désertes et je tourne dans tous les sens comme un gredin ! Angles maxi, freinage de débiles, accélérations de gorets, je me faits plaisirs comme un sale motard de base ! Et je rigole tout seul sous mon casque. Parce que je double quelques voitures. Probablement des gens qui vont au boulot, à 8h00 le matin. J’imagine leur tête quand ils se font doubler par un motard enragé, alors qu’ils sont à peine réveillés ! Ahaha, oui un vrai gamin.
Je me fait entre autre la route des crêtes à une allure folle, quelques freinages bien limites, mais à mon niveau, du vrai pilotage. Je me traîne peut-être en vu extérieure, mais derrière la bulle j’ai l’impression que ça défile vite et « presque bien ». D’ailleurs j’ai croisé un pilote du forum et ses potes qui m’ont assuré que le spectacle était « sensas »



Du coup pas trop le temps de m’attarder pour le paysage, que je redécouvre d’ailleurs, connaissant la plupart des routes empruntées.





Bon, pffiouuu, je me suis bien défoulé... Heureusement, car les premières ignobles lignes droites pointent le bout de leur nez. Hmm, au fait, si je jetais un œil à la moto pour vérifier son étât ?
Hmm, je n’arrive pas bien à voir où en sont les plaquettes à l’avant, pas assez de lumière… Hmm, elles sont où ces plaquettes alors ? Je ne les vois pas… Euuh, gloups ? Ben oui gloups, je n’ai plus de plaquettes de frein à l’avant ! Je freine avec les supports de plaquette!!!
Super, c’était la connerie du jour !
Du coup il faut trouver un concess’, mince, et nous sommes déjà en début d’après midi ! Alors GAZZZZZZZ (et pas plus de frein avant à partir de maintenant, ça va être rock and roll). Premier bled (Vesoul), un seul concess’, Honda, qui n’a pas d’adaptable, bon, on repart, un peu plus stressé, donc GAZZZZZZ (c’est en gras donc ça veut dire un peu plus vite). Ahh, deuxième bled (Langres), un concessionnaire Suzuki, sauvé ! Ah non monsieur je n’ai pas de plaquette pour votre moto… Oups ! Bon, le plus près ? Troyes ? Ok, sans les freins, GAZZZZZZZZZZZZZZZZZ (en gras et plus long, donc encore plus vite :D). Sauvé par le concessionnaire Suzuki de Troyes, qui me change au passage le pneu avant (ah ben oui il est mort, je n’avais pas vu non plus !). Au moment de régler, le mécano me montre la « pièce qui était cassée ». Ah non monsieur vous devez vous tromper de moto, moi c’était juste un changement de plaquette et de pneu. « Oui oui, mais le support de vos plaquettes était cassé, regardez ». Ben jl’ai échappé belle, et heureusement ils avaient la pièce !

Bon et maintenant ?
Et bien maintenant, il faut rattraper le « temps perdu ».
Si vous avez croisé un Ghost rider sur un gsxr bleu/blanc chargé comme une mule ce jour là, je tiens à m’excuser pour la conduite adoptée. J’ai clairement fait n’importe quoi pendant tout le reste du trajet, avec des pointes sur nationale inavouable et des dépassements de tarés. Un seul ralentissement, lorsque j’ai rattrapé deux motards de la gendarmerie, collé à peine au dessus de la limitation. Vous pouvez facilement imaginer la scène : wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, hmmm, deux motards, je vais les raser de près (copyright JBT). Ah non gloups, BMW bleues, stooooooooop ! On tombe trois rapports dans un hurlement de 4 pattes et on rentre la tête dans les épaules. Le deuxième motard jette un coup d’œil insistant dans ses rétros, mais ils continuent leur route tranquillement. Bon, je n’ai plus qu’à rouler derrière alors ! A part ça ils roulent super propre ! Quand ils dépassent, c’est toujours l’un après l’autre ! Une belle leçon de sécurité. M’enfin ils se traînent à mort quand même, vivement que je les quitte ! Et puis rebelote jusqu’à Alençon où se termine mon récit !
Je pense avoir battu un record de vitesse moyenne ce jour là ! Vu le temps passé chez le concess’ et les kilomètres abattu, j’ai un peu honte.

Voilà, le périple moto était terminé. J’ai posé le Gex en Bretagne le lendemain, tranquillou, et il n’a plus beaucoup roulé depuis !
Mais j’ai passé quelques moments magiques une fois de plus.
Une fois de plus j’ai des images qui resteront gravées longtemps, très très longtemps.
Une fois de plus j’encourage encore tous les frileux qui n’ont encore jamais tenté un petit voyage sur plusieurs jours.

Partez, roulez, voyagez, c’est que du bonheur ! :)



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